Dans les années 1990, j’ai expliqué lors d’une conférence que la relation esprit et nature ont un lien très subtil.
L’approche ou le passage d’un stress post-traumatique peut être aidé par la nature, oui nous le savons, mais subtilement l’odeur, la couleur d’une forêt ou fleur titille nos sens, mais aussi influence nos gestes.
D'où le besoin de créer une danse ou méditation, un flux attractif où je pense une forme de codification de rappel du passé.
En bref, une réaction chimique qui actionne nos envies ancestrales de primate.
Un mécanisme qui nous a aidés à survivre par des gestes dictés par la nature.
Nous avons encore en nous des traces de cette activation soit par nos gestes, ou encore des organes qui ne nous servent plus à grandes choses, mais qui peuvent être, un jour, réveillés par un événement qui traverse notre évolution, notre sens du toucher en fera partie inévitablement, que ce soit sur un plan scientifique et informatique ou un retour obligatoire à la nature.
Inutile de vous écrire de quel retour obligatoire vers la nature... Je pense que l'humanité l'a comprise récemment.
Il y a donc un effet de retour par simplicité naturel, cette mesure origamique permet une sauvegarde de notre mémoire, un peu comme si notre esprit rejoint la nature et que contre toute attente, la nature et l’esprit reprennent ensemble leurs droits, sur nos erreurs.
